Drake au cœur d’un scandale Spotify

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UNE PLAINTE AFFIRME QUE DES MILLIARDS D’ÉCOUTES DE Drake AURAIENT ÉTÉ CRÉÉES PAR DES BOTS, LES RENDANT COMPLÈTEMENT TRUQUÉES

Depuis quelques jours, une plainte déposée aux États-Unis pointe du doigt un phénomène qui semble tout droit sorti d’un film-noir du streaming musical : selon cette action collective, Spotify aurait laissé se développer des flux massifs de streams frauduleux — des « bots » — qui auraient gonflé les chiffres d’écoute de Drake à hauteur de milliards 
En clair : des comptes automatisés, des écoutes générées artificiellement, des algorithmes trompés — et des artistes, auteurs et producteurs honnêtes potentiellement lésés.

 Que reproche-t-on exactement ?

  • La plainte affirme qu’entre janvier 2022 et septembre 2025, un pourcentage « non trivial » des écoutes attribuées à Drake proviendrait de sources non authentiques, comme des flux géolocalisés via VPN ou des comptes sans adresse résidentielle viable.

  • Elle accuse Spotify de n’avoir pas agi suffisamment pour détecter et bloquer ces manipulations, alors que le modèle économique même de la plateforme — qui répartit les revenus en fonction du nombre total de streams — peut créer un biais : plus d’écoutes = plus de revenus pour les artistes les mieux placés.

  • Bien que Drake ne soit pas accusé directement d’avoir orchestré ces faux streams, le fait que son nombre d’écoutes faramineux soit ciblé dans la plainte pose la question de la transparence et de l’équité du business musical aujourd’hui.

 Une crise pour qui, pour quoi ?

Ce scandale met en lumière plusieurs enjeux majeurs :

  • Les petits artistes : ceux qui ne disposent pas des moyens ou de la visibilité de Drake peuvent se retrouver désavantagés si les parts de revenus sont faussées par des écoutes gonflées.

  • La confiance dans les plateformes : si l’audience affichée peut être manipulée, quelle est la valeur réelle des chiffres ? Les labels, les plateformes et les artistes sont tous concernés.

  • La nature de la « popularité » : aujourd’hui, la viralité se mesure aux chiffres, mais si ces chiffres sont trafiqués, alors le barrage entre authentique et artificiel s’effrite.

À votre avis : y a-t-il triche et manipulation ?

Oui, il existe selon moi une forte présomption de manipulation — ne serait-ce que parce que les faits rapportés dans la plainte correspondent à des schémas déjà dénoncés (bots, géolocalisation douteuse, usage de VPN, etc.).
Mais non, on ne dispose pas encore d’une preuve incontestable qui établisse que Drake ou Spotify ont directement orchestré cette fraude. Tant que la plainte n’aboutit pas à un verdict, tout reste à prouver.

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